Notre histoire

Recherchez dans notre site Web

Slider
 
 

Une ethnohistoire des gens libres dans la traite des fourrures entre la Baie James et Montréal au XIXe siècle

Résumé: Les gens libres, ces anciens employés des compagnies de fourrures installés à demeure dans le « pays indien » à la fin de leurs engagements, et prenant souvent pour épouses des femmes autochtones, ont traditionnellement été associés dans la littérature à l’émergence des Métis au Canada. Jusqu’à maintenant, les gens libres sont restés pratiquement absents de l’historiographie couvrant la grande région située entre la Baie James et Montréal. Cette étude vise essentiellement à documenter la présence des gens libres dans la traite des fourrures de ce territoire au XIXe siècle, ainsi qu’à reconstituer leur mode de vie dans une perspective ethnohistorique. Dans un deuxième temps, nous nous questionnons sur le rôle qu’ont pu jouer les familles de gens libres du sud de notre aire d’étude dans l’émergence d’une identité métisse contemporaine dans l’ouest du Québec. En utilisant une pluralité de types de sources – archivistiques ou orales – nous démontrons dans ce mémoire comment les gens libres ont connu des conditions favorables à leur développement dans le sud du territoire à l’étude, mais aussi comment une partie de leur descendance mobilise cet héritage pour se concevoir comme partie prenante de l’autochtonie métisse.

Cliquez ici pour lire l'article complet


Marie-Louise: Protector of Louis Riel in Québec

Dans cette traduction de notre article intitulé “Marie-Louise: Protector of Louis Riel in Québec” (Mediatropes, 7(1), 26-74), nous problématisons la position idéologique partagée par certains académiciens et activistes qui nient l’existence historique des Métis au Québec.

En particulier, nous répondons aux accusations selon lesquelles les Métis de l’Est sont des “zombies,” sans aucune tradition “vivante” (culturelle ou orale), bref qui seraient au fond de simple canadien-français au patrimoine métissé, qui se se réinventeraient comme autochtone à travers de lointaines généalogies selon une permutation opportuniste de leur statut “racial” (donc coupable de “race shifting” selon le sociologue Darryl Leroux).

Cet article a deux objectifs. Premièrement, nous explorons certains éléments politiques et juridiques qui aident à expliquer l’émergence d’une telle rhétorique réactionnaire et négationniste à l’endroit des Métis des provinces de l’est du Canada (incluant au Québec). Il présente ensuite la tradition orale de Marie-Louise Riel, dont la geste décrit celle-ci comme la protectrice du célèbre chef métis et héros Louis Riel, qui prendra refuge dans la région de l’Outaouais au cours de son exil politique (parmi d’autres endroits).

En explorant cette histoire orale, nous offrons des exemples de parenté et de solidarité historiques entre Métis de l’Est et de l’Ouest, défiant la réification territoriale et identitaire prônée par les opposants à la reconnaissance des Métis de l’Est, qui suggèrent que celle les Métis de l’Ouest (ou issus historiquement des prairies) sont de “véritables” Métis.

Une lecture attentive de sources documentaires, archivistique, en plus de cette tradition orale, montre au contraire que les Métis de la région de l’Outaouais sont les porteurs d’une identité distincte, une identité que de nombreux descendants continuent de valoriser jusqu’à ce jour.

Cliquez ici pour lire l'article au complet en anglais et français.


Les Bois-Brûlés de l’Outaouais

Voici un livre tant attendu par nos membres, il sera disponible en été 2019

Cliquez sur le lien ci-dessous pour avoir plus d'information

Les Bois-Brûlés de l’Outaouais


Lettre d’appui pour la commémoration du soldat Patrick Riel

Department of Law and Legal Studies

Carleton University

Communauté Métis Autochtone de Maniwaki
a/s Pierrette L’Heureux, secrétaire
270, rue Notre-Dame
Maniwaki, QC
J9E 2J8

Objet : Lettre d’appui pour la commémoration du soldat Patrick Riel

Télécharger et voir l'original de cette lettre en format PDF en cliquand ici